Catastrophes Minières en France

le 10 avril 1824, à Ronchamp (Haute-Saône, France), la première catastrophe du puits Saint-Louis constitue le tout premier coup de grisou dans le bassin minier de Ronchamp et Champagney (Haute-Saône) et l'un des premiers de France. Il apparaît également comme l'un des plus meurtriers de l'histoire des houillères de Ronchamp, faisant vingt morts et seize blessés. Cette catastrophe marque profondément la population locale et l'opinion nationale, remettant en question la sécurité dans les mines grisouteuses et les conditions de l'aérage. Au 1er juillet 1824, l’Administration des Mines décide d'imposer la première lampe de sûreté primitive Davy ; 

le 11 octobre 1861, à Bessèges (Gard), l'inondation de la mine provoque la mort de 106 ouvriers ; 

le 12 septembre 1867, à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire, France), un coup de grisou au puits de Cinq-Sous, appelé depuis de Sainte-Eugénie, entraîne la mort de 89 ouvriers. D'autres explosions ont eu lieu : le 23 avril 1851 (6 victimes), le 29 septembre 1853 (13 victimes), le 8 novembre 1872 (41 victimes) 

le 18 novembre 1869, à Bully-les-Mines (Pas-de-Calais, France), au fond de la fosse du puits no 1 et à 300 m de l'axe du puits, les gaz chauds d'une machine à vapeur mettent le feu aux bois de soutènement et aux parties charbonneuses des remblais du conduit des fumées. Lors de la tentative d'étouffement du feu, dix neuf personnes périssent asphyxiées, dont neuf enfants qui, légalement, n'auraient pas dû travailler, ; 

le 14 janvier 1885, à Liévin (Pas-de-Calais, France), un coup de grisou et un coup de poussier dans le puits no 1 de la Compagnie des mines de Liévin font 28 morts ; 

le 10 mars 1906, à Courrières, dans le Pas-de-Calais (France), la Catastrophe de Courrières se classe comme la plus grave catastrophe minière d'Europe. Du nom de la compagnie des mines de Courrières, alors exploitant du gisement de charbon), elle fait 1 099 morts à la suite d'un coup de poussière sur les territoires de Billy-Montigny (fosse 2 dite Auguste Lavaurs), Méricourt (fosse 3 dite Lavaleresse), Noyelles-sous-Lens et Sallaumines (fosse 4/11 dite Sainte-Barbe). L'émotion soulevée est à l'origine d'un vaste mouvement de grève débouchant sur l'instauration du repos hebdomadaire. À partir de cette époque, les lampes à feu nu sont bannies ; 

le 15 mars 1907, à Petite-Rosselle (Moselle, France), un coup de grisou fait 83 morts au puits Vuillemin. D'autres suivent le 10 janvier 1948 faisant 24 morts, et le 21 novembre 1958 faisant 12 morts. En 1929, une nouvelle catastrophe se produit également au puits Saint-Charles, faisant 25 morts ; 

le 3 septembre 1912, à Divion (Pas-de-Calais, France), un coup de grisou dans la fosse La Clarence de la Compagnie des mines de La Clarence fait 79 morts ; 

le 26 janvier 1950, à Saint-Éloy-les-Mines (Puy-de-Dôme, France), une catastrophe minière fait 13 victimes. Le 20 mai 1952, un autre coup de grisou cause à nouveau 12 victimes à Frugères-les-Mines, dans le bassin de Brassac, également en Auvergne ; 

le 2 février 1965, à Avion (Pas-de-Calais, France), un coup de grisou à la fosse no 7 fait 21 morts qui laissent 41 orphelins, ; 

le 4 février 1970, dans une mine de Fouquières-lez-Lens (Pas-de-Calais, France), appartenant à la Compagnie des mines de Courrières, un coup de grisou fait 16 morts ; 

le 27 décembre 1974, à Liévin (Pas-de-Calais, France), un coup de grisou dans la fosse Saint-Amé de la Compagnie des mines de Lens fait 42 victimes. La catastrophe marque la fermeture du site ;

le 01 Octobre 1976, à Merlebach (Moselle), dans la mine de charbon, le puits N° 5 : 16 mineurs ont laissé leur vie dans l'explosion d'un puits de mine suite à un coup de grisou.

le 25 février 1985, à Forbach (Moselle) un coup de grisou, suivi d'un coup de poussier au puits Simon fait 22 morts et une centaine de blessés parmi les mineurs ;

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