Elles travaillent dans les mêmes conditions que les hommes jusqu’en 1875 et 1892. Les femmes ne travailleront plus au fond mais au jour.
On les placera dans les emplois demandant peu de force mais de la minutie et de la patience. Elles seront affectées au triage, au criblage, au moulinage, à la lampisterie mais aussi au chargement des wagons et péniches. Les femmes étaient toujours encadrées, malgré leurs postes à responsabilité (lampisterie), par des porions « hommes »!
En 1900 une nouvelle loi les place dans la catégorie du personnel protégé : elles ne peuvent plus être employées plus de 10 h par jour entrecoupées d’un ou plusieurs repos de plus d’une heure au total. Les compagnies instaurent alors les postes de travail.
Mais les femmes ne travaillent pas longtemps à la mine. Bien souvent elles ont la charge de leur enfant et laisse leur place à une sœur. Elles se consacrent aux tâches ménagères mais soutiennent les actions de leur mari notamment lors des grèves. C’est sous leur impulsion et leur soutien que les grèves salariales eurent autant d’efficacité.
A la nationalisation, les femmes ont été progressivement moins employées pour les emplois d’ouvriers. Elles ont plutôt intégré les bureaux et les salles de paye Les centres ménagers formaient les femmes de mineurs à la gestion financière et matérielle du foyer. Un mineur bien en ménage est un bon mineur!
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