L’étayeur était chargé d’installer et de sécuriser les étais. On appelle « étais » le soutient du toit en taille. La technique est tout à fait différente d’un boisage en galerie ou la hauteur est importante. En taille, l’ouverture est généralement de 1/1,50 m voire moins.
Les premiers étayeurs travaillaient avec le bois. Deux piliers qui soutenaient une bille sous le toit. Une fois l’abattage terminé, l’étayeur retirait les bois pour laisser les terrains se foudroyer ou il sécurisait la taille avec une pile de soutien en bois.
Le bois a été progressivement remplacé par le métal au cours du 20ème siècle. Le travail était identique mais l’étayeur plaçait un grillage métallique entre le toit et son soutient.
Les piliers en bois sont été remplacés par des étançons, sorte de piliers métalliques télescopiques. Ces étançons étaient bloqués, une fois posés, par une bayonette qui agissait comme une grosse goupille.
L’étayeur récupérait le matériel en fin de taille en lassant le terrains se foudroyer ou en sécurisant.
L’étayage a été rapidement totalement automatique avec les soutènements marchant. Le soutènement marchant est constitué de piles. Une pile étant un assemblage de deux « plateaux » métalliques montés sur vérins. Un plateau était posé sur le daine et l’autre plaqué sur le toit.
L’étayeur était chargé de faire avancer le soutènement au fur et à mesure que la taille avançait. Il actionnait le vérin d’une pile qui dégageait le toit, avançait et se replaçait sous le toit. Il fallait faire de même pour chaque pile de soutènement. Les terrains se foudroyaient seuls derrière.
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