Le CHERCHAR (Centre de recherches des charbonnages de France) est fondé en 1947. Il est le successeur des stations expérimentales des différents bassins. Le CHERCHAR travaille sur différentes disciplines : l'hygiène et la sécurité mais aussi la préparation et l'utilisation du charbon et ses dérivés.
Le CHERCHAR général a été construit en région parisienne à Verneuil. Il regroupe différents services : le service général qui traite des fondamentaux : physique, chimie, maths mais le CHERCHAR est formé principalement de groupes de recherche qui traitent différents objectifs : explosifs, poussières nocives, structure de la houille, carbonisation, combustion et gazéification, agglomération, préparation des charbons et automatismes, matériel de mines.
Le CHERCHAR dispose de laboratoires : biologie, chimie mais aussi un service thermique (combustion, cokéfaction, gazéification) et un service agglomération. Le CHERCHAR est doté d'une galerie de 150 m destinée à l'étude et à la propagation des poussières.
Le CHERCHAR possède aussi des relais en région notamment dans le Nord-Pas de calais avec un gazogène à charbon pulvérisé à Mazingarbe et une station expérimentale pour l'agglomération à Meurchin.
En 1959, les recherches du CHERCHAR ont déjà permis d'améliorer le rendement des lavoirs avec la récupération de milliers de tonnes de combustible, de découvrir de nouvelles techniques permettant de faire du coke métallurgique à partir de flambants lorrains...
En vingt ans, le CHERCHAR a fait une vingtaine de découvertes et déposé 50 brevets : la sonde radioactive permettant de suivre un gisement charbonnier après une faille géologique, amélioration des grisoumètres et explosimètres, détecteurs de grisou et autres gaz.
Le CHERCHAR est aussi l'inventeur de la carbonisation du charbon par fluidification : on injecte du gaz sous du charbon granulé. Cela permet de faire des semi-cokes ou cokes de qualité constant.
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