Le conducteur de locotracteurs

  

Il est très  difficile de manœuvrer une locomotive au fond. D'autant que la pénombre règne en maître, et qu'avec 16 berlines ou wagons de marchandises arrimés cela ne facilite pas les choses.

 

Lors d'un déraillement, ce qui peut arriver quelquefois du fait des déformations constantes du sol, il faut toute la concentration et le professionnalisme du conducteur pour remettre le train sur la bonne voie.

  

Pour raccrocher les wagons, la conduite se fait souvent en reculant la locomotive. Et vu la longueur du train cela nécessite souvent l'aide d'un collègue pour accompagner la manœuvre en utilisant les signes codés avec une lampe de mine.

Un rond dans l'air signifie : « continue de rouler ».
Si le rond est lent, il faut rouler doucement.
Un non de la tête veut dire « stop ».
Un assentiment du haut vers le bas signifie « En avant ».

  

Ces mêmes signes de lampe servent à renseigner les conducteurs lors de travaux sur la voie. Dans les galeries, une des priorités est le respect de la limitation des 25 km/h réglementaire, ce qui n'est pas toujours facile avec des machines pouvant dépasser les 40 km/h.

  

Pour le reste, les feux de signalisation sont comparables à ceux du jour et le matériel roulant d'une exploitation minière n'a rien à envier à celui de la SNCF. Quant au téléphone de la locomotive, relié au poste central de secours, il permet, comme à la RATP, de renseigner en permanence le conducteur.

  

  

  

 

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